Réveil

Silence, noiceur, solitude, tout n'était que silence noiceur et issolement.

La noiceur pénétrait mon coeur, affolait mes sens, attissait ma peur du noir, la peur de me perdre et de ne plus revoir la plus petite lumière du jour.

Le silence sourd raisonnait à mes oreilles comme la plus affreuse des musiques, laissant en moi la trace sanglante de mon issolement, de ma faiblesse et de ma perte.

La solitude m'oppressait dans cet endroit confiné, ressemblant à une boîte fermée, ne me laissant plus de liberté de mouvement, m'obligeant à garder la tête baissée, soumise.

Tout d'un coup, l'eau se mit à monter rapidement, me subergeant dans ma boîte, m'empêchant de crier, hurler ma peur et ma détresse, m'axfissiant, me volant mon souffle et ma vie.

Puis l'eau prit le goût métalique du sang... de mon sang. Mes mains se mirent à griffer le verre, cherchant à faire une ouverture pour me permettre de trouver un peu d'air. Mes poumons me brûlait à un tel point que je craignais de mourrir de cette douleur que du manque d'oxygène. Vaincu, je poussa un dernier cri inaudible et ouvrit les yeux.

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Un cri déchirant, inhumain creva le silence de la nuit, l'expérience 022 venait de se réveiller.